Nous sommes en train d'assister à un renouveau des utilisations des mondes virtuels. Terminée l'époque des navigations stériles dans des mondes vides. Le monde de la formation bruisse de toute part de projets construits. L'apparition, de ce que je qualifie, de mondes virtuels de simulation interroge à distance, à la fois les usages pédagogiques des serious games (jeux sérieux) et les caractéristiques du tutorat en immersion.
Christophe Batier nous a demandé de visionner lespiral news n°15 qui traite du serious game développé par le GNFA (groupe national formation automobile ) pour la formation des garagistes.
Pour mieux cerner le document vidéo qui servira de base à mon analyse, j'ai transcrit quelques passages significatifs.
Christophe Lobert - Pôle média et système d'informations
"Nous avons un projet très innovant, qui est la virtualisation de la formation automobile. Cela consiste à modéliser un garage et de permettre aux utilisateurs de se donner rendez-vous dans les garages et ensuite de faire une formation en ligne temps réel." (Christophe Lobert in spiral news N°15 - A partir de 2 minutes 47)
Roland - Pôle développement projet 3D, serious game
CB "Le but du jeu c'est de faire un garage virtuel pour que les gens qui sont là pour apprendre se déplacent dans le garage, retrouvent les véhicules et les schémas, déplacent les objets techniques ..."
R. - "[Le but], ça va être de donner à l'apprenant, au futur garagiste la reconstitution de son poste de travail, la plus précise possible suivant ce que l'on veut lui faire apprendre. C'est aussi l'ensemble des outils, j'entends par là aussi les outils de diagnostic, qui sont des logiciels que l'on branche sur les voitures. C'est aussi la reproduction des comportements des logiciels." (Roland . Spiral News N° 15 - A partir de 7 minutes 58)
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