Domitile Lourdeaux de l’Université de technologique de Compiègne, dont les travaux de recherche « visent à scénariser et à modéliser l’activité humaine et sociale dans des environnements virtuels » a ensuite évoqué les aspects théoriques du serious game. Quelles différences avec les jeux vidéo ?
Elle pointe trois définitions pour le serious game :
Relations entre serious games, jeux vidéos, applications utilitaires…
Domitile Lourdeaux identifie ensuite ce qui différencie jeu vidéo et serious game, à savoir l’intention initiale lors de la conception. En effet, certains jeux permettent des apprentissages fortuits, comme l’apprentissage de l’anglais parce que l’on interagit avec des joueurs utilisant ce langage… Certains jeux peuvent être également détournés à des fins pédagogiques, ou par des psychologues par exemple comme illustrations pour faire prendre conscience de certaines situations. Les frontières peuvent donc être poreuses entre le serious game, dont la finalité a été anticipée, et certains jeux utilisés à des fins pratiques. Il est sans doute plus efficace d’avoir imaginé dès la conception la finalité sérieuse voulue.